Exposition autour d’une fête provençale, au fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon en 1913, sous la présidence de Frédéric Mistral.
Villeneuve-lès-Avignon
Vendredi 29 mars 2013, l’équipe de VAQUI, magazine itinérant en langue d’Oc, vient à la rencontre de la confrérie de Saint-Marc de Villeneuve-lez-Avignon.
Un ouvrage illustré de photographies anciennes, cartes postales, gravures et tableaux représentant Villeneuve-lez-Avignon entre 1880 et 1950 vient de paraître aux éditions Sutton dans la collection « Mémoire en Images ».
Etienne Aubert, cardinal-évêque d’Ostie, achète en 1342 une grange à l’Abbé de Saint-André, au pied du mont Andaon et de son monastère, pour y construire un palais cardinalice.
Le puy Andaon, ou mont Andaon, est un massif calcaire culminant à 68 mètres d’altitude. Difficile d’accès au Nord, il était jusqu’au XVIIIe siècle baigné à l’Est par les eaux du Rhône, qui recouvraient les terres de l’actuelle plaine de l’Abbaye.
A la fin du XIIIe siècle, le développement du bourg de Saint-André crée de nouveaux quartiers, à l’extérieur des murs d’enceinte du Mont Andaon. Dès le XIVe, la ville nouvelle s’installe autour du vieux port, elle se dote d’une garnison, d’un marché et d’une foire, devient «Vila Nova Sancti Andrea. Secus Avenionem», Villeneuve Saint-André près d’Avignon.
Sous le mandat de Martin Tardieu, maire de Villeneuve-lez-Avignon élu en 1877, le quartier de Pont d’Avignon s’agrandit avec l’ouverture en 1880 d’une gare de voyageurs et de marchandises.
Edifiée par le cardinal Arnaud de Via sur un terrain attenant à son palais, la Collégiale Notre-Dame de Villeneuve-lez-Avignon fut achevée et consacrée par le pape Jean XXII en 1333.
La confrérie de Saint-Marc vous propose une ballade dans Villeneuve-lez-Avignon en 1950. Depuis l’entrée du village par « Caraque », passant par la Collégiale Notre-Dame, la rue de l’Hôpital, le Fort Saint-André, l’ancienne prison du fort, la place Jean-Jaurès ou la Chartreuse du Val-de-Bénédiction, ce film est un document inédit.
Erigée au début du XIVe siècle par le roi de France Philippe IV le Bel afin de protéger la cité des Avignonnais, la tour était autrefois entourée de fortifications sous l’autorité d’un gouverneur et de sa garnison.