Un ouvrage illustré de photographies anciennes, cartes postales, gravures et tableaux représentant Villeneuve-lez-Avignon entre 1880 et 1950 vient de paraître aux éditions Sutton dans la collection « Mémoire en Images ».
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Etienne Aubert, cardinal-évêque d’Ostie, achète en 1342 une grange à l’Abbé de Saint-André, au pied du mont Andaon et de son monastère, pour y construire un palais cardinalice.
Le puy Andaon, ou mont Andaon, est un massif calcaire culminant à 68 mètres d’altitude. Difficile d’accès au Nord, il était jusqu’au XVIIIe siècle baigné à l’Est par les eaux du Rhône, qui recouvraient les terres de l’actuelle plaine de l’Abbaye.
A la fin du XIIIe siècle, le développement du bourg de Saint-André crée de nouveaux quartiers, à l’extérieur des murs d’enceinte du Mont Andaon. Dès le XIVe, la ville nouvelle s’installe autour du vieux port, elle se dote d’une garnison, d’un marché et d’une foire, devient «Vila Nova Sancti Andrea. Secus Avenionem», Villeneuve Saint-André près d’Avignon.
Sous le mandat de Martin Tardieu, maire de Villeneuve-lez-Avignon élu en 1877, le quartier de Pont d’Avignon s’agrandit avec l’ouverture en 1880 d’une gare de voyageurs et de marchandises.
Edifiée par le cardinal Arnaud de Via sur un terrain attenant à son palais, la Collégiale Notre-Dame de Villeneuve-lez-Avignon fut achevée et consacrée par le pape Jean XXII en 1333.
La charrette de Saint-Marc, remise à l’honneur en 1990, est une réminiscence des fêtes anciennes au cours desquelles on célébrait les cultures et les chevaux indispensables à celles-ci.
Magnifiquement fleuri, le cep de vigne (lou maïou) est promené durant la fête. Il constitue un élément central de la célébration du rituel de la Saint-Marc à Villeneuve-lez-Avignon.
Afin de retrouver la tradition villeneuvoise, on fonda en 1883 la Société Chorégraphique “Les Enfants de Villeneuve”. Jean-Baptiste DUFAUT, alias “ le Père Tite”, maître de danse de l’armée sous Napoléon III et soliste de l’Académie Provençale, y exerça ses nombreux talents.
Erigée au début du XIVe siècle par le roi de France Philippe IV le Bel afin de protéger la cité des Avignonnais, la tour était autrefois entourée de fortifications sous l’autorité d’un gouverneur et de sa garnison.